À la mémoire des crimes racistes et antisémites, hommage aux "Justes de France"
« En cette journée nationale, nous nous souvenons de l’obscurité de la collaboration et de la lumière des Justes », le discours de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées pour ce dimanche 22 juillet 2018.
C’était en effet, la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes de France ».
Devant les associations patriotiques, les élus et citoyens réunis devant la stèle de la Déportation, square Ladoucette à Gap, le message de la Ministre a été lu, comme le veut la tradition républicaine, par la Préfète des Hautes-Alpes Cécile BIGOT-DEKEYZER.
L’occasion de rappeler qu’il y a 76 ans, les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 personnes furent arrêtées par des policiers français, sur ordre de l’État français soumis à l’occupant. Ces milliers de Juifs furent transférés au camp de Drancy ou au « Vél d’Hiv », avant leur déportation. « Cette rafle reste le symbole de toutes les autres rafles et, à travers elle, c’est aux 76 000 déportés que nous pensons. Seuls 2 500 revinrent des camps. »
Durant son discours, ce dimanche à Gap, la Préfète des Hautes-Alpes Cécile BIGOT-DEKEYZER a cité Simone VEIL : « Il y a eu la France de Vichy responsable de la déportation de 76 000 Juifs, dont 11 000 enfants, mais il y a eu aussi tous les hommes, toutes les femmes, grâce auxquels les trois quarts des Juifs de notre pays ont échappé à la traque. » Un hommage rendu aux héros anonymes, aux Justes, aux hommes et aux femmes « qui incarnaient l’espérance et le respect de la dignité. »
Une cérémonie nationale qui s’est terminée en appelant chacun à rester vigilant. « Nous ne céderons jamais à la haine et à l’intolérance. »
Les photos de la cérémonie :
