Près de 400 personnes étaient réunies à la salle du Dôme du Monêtier-les-Bains, venues de toute la France et des territoires d’Outre-Mer, pour participer au 38ème Congrès des Réserves Naturelles de France. À cette occasion se sont tenus de nombreux échanges et des ateliers autour du thème principal du réchauffement climatique et de son impact sur la biodiversité.

Emmanuelle WARGON, Secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, a réaffirmé le soutien et l’ambition de l’État pour la préservation des espaces naturels sur le territoire français mais aussi sur la scène internationale. « Nous avons besoin de réfléchir ensemble à nos objectifs. Nous devons avoir une ambition très forte et que cette ambition s’accompagne d’actes », a ainsi soutenu la ministre devant une salle comble, rappelant que la France a accueilli la plénière de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) en avril 2019, le G7 Environnement à Metz en mai et organisera à Marseille le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature en juin 2020.

Un 11ème parc national devrait être créé « d’ici la fin de l’année » a assuré Emmanuelle WARGON. Il se situera en Champagne et Bourgogne et aura pour but la protection de forêts de feuillus en plaine. Une autre annonce importante de la Secrétaire d’État a concerné la création ou l’extension de 20 nouvelles réserves naturelles nationales en France, avec l’objectif d’augmenter de plus de 20 000 hectares ces espaces protégés d’ici 2022.

Pour y parvenir, la Secrétaire d’État a lancé un appel ce jeudi dans les Hautes-Alpes : « C’est une stratégie que l’on doit définir avec l’ensemble des acteurs. Les zones Natura 2000, les biotopes, les réserves, les parcs, les collectivités, mais aussi avec le secteur associatif. » Emmanuelle WARGON souhaite que le travail soit collectif et partagé. Elle donne rendez-vous à tous ces acteurs le 25 octobre 2019 à l’occasion du Forum national des aires protégées à Biarritz, dont l’objectif sera de construire la nouvelle stratégie nationale de création et de gestion des aires protégées.

Pour se rendre compte, sur le terrain, de la richesse de la biodiversité du Parc National des Écrins, mais aussi de l’impact réel du changement climatique, Emmanuelle WARGON s’est rendue, avec les responsables et techniciens du Parc, à l’Alpe du Lauzet puis à la Station alpine Joseph Fourier, à la Galerie de l’Alpe au col du Lautaret, un centre de recherches scientifiques où travaillent des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l’université de Grenoble.

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