Contenu
Lutter contre les véhicules motorisés dans les espaces naturels

Les services de l’État se mobilisent toute l’année pour faire respecter l’interdiction des véhicules motorisés dans les espaces naturels, utilisés bien souvent pour la pratique amateur de sports (quads, motocross, motoneige, etc.)
Une opération d’ampleur a été menée le premier week-end de mars dans le vallon des Ayes sur la commune de Villar Saint-Pancrace. Une quinzaine d’agents de la gendarmerie nationale, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et de l’Agence française pour la biodiversité ont été mobilisés pour une importante opération de police de l’environnement.
En effet, la pratique de sports motorisés (quads, motocross, motoneiges, etc.) se développe depuis plusieurs années alors que la circulation de ces véhicules à moteur reste interdite dans les espaces naturels. Elle n’est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique, c’est-à-dire sur les routes nationales, départementales, communales et chemins ruraux à usage public du domaine privé communal.
Cette journée de contrôles menée dans le Briançonnais visait essentiellement à lutter contre une problématique récurrente de ce secteur, à savoir la circulation de motoneiges dans les zones d’habitats d’espèces patrimoniales : Tétras-Lyres et Lagopèdes.
Après un briefing, les équipes se sont déployées sur l’ensemble du secteur afin de contrôler les différents points d’accès du vallon tout au long de la journée.
Les engins et les pilotes contrôlés étaient tous en règle vis-à-vis de la réglementation. L’usage d’un engin motorisé permettant la progression sur neige demeure autorisé pour accéder à une habitation principale ou secondaire.
Les inspecteurs de l’environnement ont tout de même profité de cette journée pour informer et sensibiliser les usagers aux bonnes pratiques permettant de concilier protection de la nature et activités humaines. Une sensibilisation a également été menée sur la tranquillité et la sécurité des autres usagers fréquentant ces espaces.
Des infractions lourdes
La circulation des véhicules à moteur dans les espaces naturels peut porter gravement atteinte à la faune sauvage, en dégradant les habitats et en dérangeant les espèces notamment pendant les périodes de reproduction.
Ces infractions sont passibles d’une amende de 1 500 €.
À compter du 1er janvier 2020 :
Un nouvel opérateur assurera la préservation et la restauration de la biodiversité : l’Office français de la biodiversité (OFB). La création de cet établissement, qui reprendra les missions de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), fait l’objet d’un projet de loi présenté à l’Assemblée nationale en janvier 2019. Il comptera près de 2700 agents répartis sur l’ensemble du territoire.